Violoniste (jazz manouche, musique brésilienne, musique africaine, bluegrass, folk irlandais), John a joué dans des salles de concert prestigieuses et a participé à de nombreux festivals en Europe ainsi qu’aux États-Unis. Influencé par le légendaire Stéphane Grappelli (dont il a reçu les félicitations), John a été tout aussi marqué par le célèbre violoniste noir américain Claude Williams, avec lequel il a eu le privilège de jouer à plusieurs reprises. Le style de John est caractérisé avant tout par son amour du swing et son plaisir à le partager.
Scott Yanow Los Angeles Jazz Scene
Beaucoup de musiciens brillants sont actuellement en train d’explorer le Swing Manouche… Intrator et Felix sont deux des meilleurs.
Né en 1952 à New York, John Intrator a commencé à étudier le violon à l’âge de six ans avec son père, Alex Intrator (un violoniste établi en Allemagne jusqu’à l’accession d’Hitler au pouvoir qui l’a contraint à émigrer, d’abord en Grande-Bretagne puis aux États-Unis).
De 1976 à 2012, John a travaillé à temps complet auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à Genève en Suisse en qualité d’interprète simultané (du russe et du français en anglais). Pendant tout ce temps, il a continué à développer tranquillement ses talents musicaux, participant à des concerts et des enregistrements ici et là, mais en jouant avec d’excellents musiciens haut de gamme, y compris les légendaires guitaristes gypsy Maie Bittel et Sébastien Felix, le violoniste reconnu Claude Williams et, plus récemment, avec les guitaristes Howard Alden et Stephane Wrembel.
Depuis son départ à la retraite de l’ONU en 2012, John Intrator a fait de la musique et des concerts son activité principale à plein temps, que ce soit en tournée avec Stephane Wrembel’s Django à Gogo, en représentation avec de nombreux groupes dans la région de Genève, en sortant un nouvel album (Open House) ou en participant au prestigieux Khamaro Gypsy Festival à Prague (République tchèque) avec Sébastien Felix.
John a étudié le jazz d’improvisation auprès de Matt Glaser et du regretté John McGann. Il doit ses influences majeures à Stephane Grappelli (qui l’a félicité pour son premier album, Tribute) et au regretté Claude Williams, avec qui il a eu l’honneur de jouer. Quant au style personnel de John, il est avant tout teinté de son amour pour le swing et son plaisir à le partager.